GAUGUIN P., Idole à la coquille, entre 1892 et 1893, Statuette en bois de fer, nacre, dent et en os H. 34,4 ; L. 14,8 ; P. 18,5 cm, Paris, musée d’Orsay, Donation sous réserve d’usufruit de Mme Huc de Monfreid, 1951
Dans le dossier PDF « Gauguin, un sculpteur « sauvage » des tropiques », l’auteur reste anonyme. Cependant, ce dossier semble intéressant pour divers points. Il condense un nombre d’informations importantes de manière très claire. De plus, l’auteur articule son propos avec des œuvres précises de Gaugui,n ce qui rend le dossier d’autant plus agréable à lire.
Dans la première partie, l’auteur explique pourquoi Gauguin est passionné par le « sauvage ». Il souhaite revenir à la pureté originelle. « Il est hanté par cette idée qui l’amène à ses évasions successives en Bretagne, à la Martinique, à Tahiti, aux îles Marquises. »
Ensuite, l’auteur parle de la manière dont Gauguin se tourne vers l’art de la sculpture, car c’est à cet art même que s’intéresse l’article et non aux peintures de Gauguin. C’est aussi en cela qu’il est intéressant car il illustre la manière dont les sculptures de Gauguin témoignent de sa quête d’un âge d’or primitif. Ainsi, l’auteur décrit des sculptures de Gauguin, ce qui permet de mieux en comprendre le sens et les raisons en permettant une autre approche que celle, plus traditionnelle, de sa peinture.
Le texte rend compte de plusieurs correspondances qu’entretient Gauguin avec des amis, où il fait part de ses voyages, de ses ressentis. Cela permet de rentrer dans l’intimité de sa production artistique et de mieux comprendre ce qu’il cherche à travers les nombreuses contrées où il se rend comme on peut l’appréhender dans son oeuvre Noa Noa.